Mathématiques appliquées au discours politique

Les maths m'ont toujours gonflé, surtout en Terminale quand, prenant pour argent comptant les conseils de mon futur Doyen (trouvés dans L'Etudiant , un magazine dont il faudrait un jour lancer une étude sérieuse sur le taux de réussite universitaire de ses lecteurs), je m'étais inscrit dans l'option "mathématiques" parce que c'est la voie royale pour réussir la P1, qu'y disaient.... Une année à supporter les sempiternelles piques assassines d'un pédant d'aristocrate encarté au SNES, à effectuer des calculs dont la logique m'est restée hermétique... et mes camarades qui ont pris "chimie" ou "bio" ont aussi bien réussi l'année-concours que moi.

Pour ceux qui n'ont pas lu, je résume: je ne serai jamais une flèche en maths.

Mais mon esprit un rien méchant n'a pu s'empêcher d'accoucher pour vous, chers lecteurs, d'un petit probléme de mathématiques. Allons, mesdames messieurs "les râleurs qui avez la nostalgie du temps d'avant", vous voici de retour sur les bancs du lycée; il est pas gentil, Un Fan, de vous rappeler vos belles années où vous trimiez pour pas un kopeck? L'énoncé est le suivant:

La population A présente un coefficient de consanguinité de 1/000. Ses dirigeants veulent faire diminuer ce taux légitimement alarmant en la brassant avec une population B dont le coefficient de consanguinité est de 1/3. Partant du postulat que seuls des mariages interpopulationnels surviennent et que chaque membre de A trouve un partenaire dans B:

1) Calculez le coefficient de consanguinité de la population M obtenue.

2) Argumentez la décision gouvernementale.

Vous avez une heure et je ramasse.