La "guerre des sexes" vue par mon prof d'embryo
Dans une série de cours qui se déroulèrent en mars 2002 (c'est loin tout cela), le Professeur Hubert Gérard -il l'a dit devant mille gogols donc je peux le balancer devant la crème de la crème que constitue mon lectorat- résuma assez bien les manières distinctes dont fonctionnaient l'homme et la femme, peut-être sans s'en rendre compte, au moyen d'une métaphore anthropomorphe sur les gamètes:
"Le spermatozoïde, c'est très simple: il ne pense qu'à ça, et de toute façon il ne sert qu'à ça car il ne sait faire que ça! (...) L'ovocyte, c'est différent: il pense un peu à ça, certes, mais comme un moyen. La seule chose à laquelle il aspire, c'est son émancipation personnelle."
Il aurait pu rajouter que l'ovocyte, non content de phagocyter son élu, se nourrit des cadavres des prétendants déchus... un peu comme les femmes, dirait un mauvais esprit que je ne suis pas (du moins pas tous les jours). Mais n'a pas la perspicacité du blaireau-garou qui le veut.