Responsabilité pénale et chanson française

"Il n'est pas de faute, aussi grande soit-elle, qui ne puisse être valablement payée, effacée et expiée par la mort, au cours de cette période de feu intemporel que l'on traverse dans la mort (...) Est-ce que je me proclame innocent des faits qui me sont reprochés? Non, bien entendu, je ne ferais ainsi que me placer sur le terrain des autres."

Wolfram SIEVERS, chef de l'Ahnenerbe (Prison de Landsberg, 1948)

"Non, je ne suis pas un saint, car je sais mieux que vous ce que j'ai fait et ne suis pas mythomane comme l'accusation. Oui, la faute appelle la mort, mais je crois en l'annihilation et au retour à l'énergie primordiale, alors vos damnations et malédictions éternelles, foutaises!" (traduction allemand-fan)

Georges Brassens -qu'il est indispensable d'écouter à notre époque- aurait pu en tirer une bonne chanson en mettant ces paroles dans la bouche de tout droit-commun promis à la bascule à charlots. Renaud aurait usé d'une mélodie triste pour nous rendre un ancien du FLN ou du Viet-minh sympathique à Bobonne. On a la conscience de la condition humaine que l'on peut.

Comments

[Un Fan]

Bon ben... tant pis, on mettra autre chose!

[Pharamond]

Je déteste Georges Brasseeeeeeeeeeeeeens !!!