Cendres d'hier et cervelles d'aujourd'hui
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Les camps de la mort ont peu de leçons à nous offrir: ils restent le moyen pour un individu conscient de se rappeler jusqu'où les détenteurs du pouvoir sont prêts à aller pour appliquer une politique, qu'ils soient démocratiquement élus ou non. Vous croyez que je dis des conneries? Tant mieux pour vous et j'espère qu'on n'en reparlera pas.
Les victimes se compteraient "seulement" par centaines que leur sort n'en serait pas moins atroce. On les aurait noyées, éventrées, crucifiées, laissé crever de faim, empâlées, rôties vives au phosphore dans leur sommeil... que leur agonie finale n'engendrerait pas moins de crainte chez ceux qui ne savent pas encore comment se déroulera la leur. Des Meusiens auraient fait cela à des Vosgiens que j'aurais plus tendance à croire en "la haine injustifiée de l'autre" que dans le cas de ce génocide judéo-tzigane de 42-45.
Bref, dudit génocide (loin d'être inédit dans sa forme) on n'aura pas retenu la seule leçon valable tant qu'on continuera, téléguidé par les tenants du pouvoir, à trépigner sur ses... détails*.
*J'informe mes éventuels visiteurs en prison que les oranges, c'est pas mon truc.