Des femmes, des cadavres, de l'angoisse

Magnifique trésor que cette satanée Caro. Est-ce le printemps qui approche ou est-ce que c'est ma vie qui est si chiante que me remémorer un franc sourire suffit à appaiser des angoisses qui pourtant ne manquent pas? Et moi qui avais juré qu'on ne m'y reprendrait plus. Le coeur a décidément des raisons propres, et ne parlons pas des hormones mâles... Donnez-moi une fourchette et un couteau -et une assiette car je ne suis quand-même pas un sauvage- et je vous la mange toute crue; en tartare la petite. C'est qu'en plus d'être à croquer, on la devine comestible, et sutout buvable. Pas de mascara, fond de teint, rouge à lèvre, brushing ou autre coupe tendance à la con, un accoutrement simple, aucune ressemblance avec une "célébrité" connue, jamais en train de parler de son dernier ou prochain achat de gadget inutile ou de la dernière arnaque de Groland Telecom, un grand sens de l'humour et de l'entraide, et pas de vulgarité... Belle sans artifice, perspicace et irradiante de joie; ça ne court pas les rues dans le milieu, des femmes, des vraies, de chair et de sang, et pourvues d'une âme. La femme moderne est bien souvent froide de coeur et d'esprit, ou peut-être est-ce déjà la frigor mortis qui touche son être intérieur bien avant le trépas. Possible en effet: en permanence pompeusement habillée, peinturlurée, frisée/brushée, teinte, et collagénée après un certain âge (et ne parlons pas de ses yeux inexpressifs), "Madame" ressemble de plus en plus à un mort-vivant échappé de chez le thanatopracteur avant la mise en bière.

Au milieu de tout ce vide intersidéral d'âmes mortes, il m'a été donné la chance de découvrir une radieuse étoile, que j'ose espérer loin de l'extinction; puisse sa lumière encore longtemps éclairer mes ténèbres.

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L'adulescence n'est pas un mythe pour vieux cons suffisants, les préoccupations, la mentalité, le profil psychologique de certains à 30 ans pouvant se calquer presque trait pour trait sur ceux du lycéen moyen de 12 ans leur cadet. Le problème, c'est qu'entre temps la personnalité s'est mise en place, et avec elle ses troubles. Ceux qui érigeaient leur quasi-trouble des conduites en acte libre sans être remis à leur place sont devenus de vrais antisociaux,  et ceux bien plus nombreux élevés en solipsistes se sont mués en authentiques narcissiques. Je vais arrêter là sinon l'on va encore me rétorquer que je suis schizoïde.

Comments

[Pharamond]

Joli portrait, on la croquerait sans la voir.
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D'accord avec vous. Je dois être aussi schizoïde.

[Ivane]

Les femmes ou autre chose... Puisque la vie "finit toujours mal"...