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Le Blaireau-Garou
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4 septembre 2009

La chronique chie-néma (1)

Inglorious Bastards porte bien son nom... c'est pas glorieux.

Aucun mystère dans ce film, si ce n'est qui sont les plus bâtards entre les héros (qui ont tous des sales gueules -pas besoin d'être physionomiste au SD pour le remarquer) et le public auquel ce film est destiné. Fatiguant d'entendre pendant plus de deux heures l'équation allemand=boche=nazi ... Bon sang, combien de milliards Angela a-t-elle refusé de payer pour l'Etat d'Israël l'an dernier? Quelle subvention a-t-elle refusé de verser pour l'érection du énième monument commémoratif (de préférence un truc moche comme le peuple élu en a le secret de fabrication) en plein coeur de Berlin? Ce film est l'expression de la "vengeance juive" (ce ne sont pas quelques fafs paranos qui le disent, c'est l'héroïne elle-même), même si faire la peau à un maximum d'Allemands est une idée qui remonte dans les faits à 1920 environ (le plan Morgenthau, ça vous parle?), à l'époque où le NSDAP se réduisait à quelques gugusses à peu près aussi influents que votre serviteur et ses éléphants roses réunis.

On voit mal l'intérêt de ce film, historiquement d'une nullité extrême, et complètement faux dans son raisonnement: mutiler le corps de l'adversaire ne l'a jamais terrorisé plus qu'il ne la poussé à une féroce répression; relisez un peu vos livres d'histoire sur Oradour, sur Tulle, sur la guerre d'Algérie. Par ailleurs je rappelle aux fans du "Bear Jew" qu'on ne peut obtenir la Croix de Fer en tuant des juifs puisque c'est une distinction qui s'acquière au combat, et que, aux cours des combats réguliers (j'ai bien dit "réguliers") que l'infanterie allemande a dû mener pendant six ans, il n'y eut certainement pas beaucoup de juifs en face d'elle; visitez les cimetières de Normandie pour voir les proportions des pertes ricaines si vous ne me croyez pas.

Eh puis, pour le plaisir de voir les Allemands se faire griller vifs avec femmes et enfants (et le caniche) ainsi que quelques collabos français pour faire bonne mesure, on nous l'avait déjà fait -et mieux- dans Les Douze Salopards, donc pour la nouveauté hein bon... On rigole tout de même en voyant les nazis proéminents joués par des acteurs au nez cr...CENSURE et aux cheveux cr...FAITES-LE TAIRE, et l'on se demande qui est le plus atroce des deux, entre Hitler regardant les troufions US tomber comme des mouches dans son film de propagande (certes jouissif mais trop court) et le spectateur qui rigole en voyant la salle de cinoche se transformer en crématoire géant. Comme si Mandel et les 5 999 999 autres étaient nos morts. Mais ne cherchons pas: il s'agit d'une oeuvre faite par des juifs pour des juifs... et/ou des crétins et ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit.

Ce film ne vous apprendra rien sur le courage (persévérance dans l'action malgré la peur) puisque ses héros sont des psychopathes en plein épisode d'équivalent suicidaire n'ayant rien à envier en cruauté aux pires éléments de la Division Dirlewanger -tels que dépeints dans les livres d'histoire car les "droit commun" ont bon dos; il ne mettra pas non plus en exergue les hauts faits de la résistance française (et c'est bien fait pour tous les superduponts d'opérette). Il ne mettra même pas Brad Pitre à l'honneur (on est très loin de Rencontre avec Joe Black).

Il nous rappelle juste qu'on critique d'autant plus virulemment et fixement la tyrannie précédente que la tyrannie contemporaine est solidement ancrée. Une piqûre de rappel pas forcément indispensable pour qui n'a pas trop bâillé pendant ses cours d'histoire et/ou a su observer un peu le monde dans lequel nous baignons.

Gardez votre poignon pour des choses plus utiles; ce film ne détrônera pas dans le coeur des fans du genre Quand les Aigles attaquent, et n'aura jamais l'intensité de L'Aigle s'est envolé ou de L'Arme à l'Oeil. Après tout, d'une part c'est la crise, d'autre part on va bientôt tous crever de la grippe A, alors profitons intelligemment.

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Commentaires
U
Lanzmann ne sera pas content (et c'est bien fait), on ne trucide pas de Polonais; Tarantino est américain, et la communauté polonaise de là-bas ne se laisse pas titiller impunément...
K
(Lanzmann sera sans doute ravi en revanche, on massacre un peu de polonais ou pas?)
K
Dépenserai pas un kopek là-dedans.<br /> On peut aussi penser à une envie moderne d'avoir du courage à rebours... Quand il n'y a plus rien à craindre.<br /> Comme disait Balzac pour l'esprit... trop tard.<br /> <br /> Il faudrait demander à Badinter ce qu'il en pense, non?
U
Chez moi, ce n'est même plus une erreur "humaine", c'est de la persistance "diabolique"... L'Islam n'est pas la seule religion qui condamne les apostats à mort.
P
Voyons, un Fan, les critiques sont bonnes, tu dois faire erreur.
Le Blaireau-Garou
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